Transformation de la viande en kilichi par un producteur dans la region de Maradi

Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande : Embouche bovine

Ce référentiel technico-économique sur l’embouche ovine est produit dans le cadre du Programme d’Appui au Développement de l’Elevage (PRADEL) intitulé « Kiyo Arziki » en langue Hausa (ou « Elevage source de richesse »).
Chaque chapitre comprend plusieurs parties, notamment une description technique et une analyse économique et financière de l’activité.

Marché à bétail dans la région de Maradi

Les espèces et races animales du Niger

Les principales espèces animales élevées au Niger sont : les bovins, les ovins, les caprins, les camelins, la volaille (poules, pintades, canards, oies, dindes etc.)

Au Niger, l’élevage est une activité pratiquée par plus de 87% de la population, soit en tant qu’activité principale ou en tant qu’activité secondaire. Le cheptel national est estimé à plus de 37 millions de têtes, toutes espèces confondues, pour une valeur de plus de 2 000 milliards de FCFA. Les principales espèces animales élevées au Niger sont : les bovins, les ovins, les caprins, les camelins, la volaille (poules, pintades, canards, oies, dindes etc.), les équins et les asins. Le cheptel nigérien est caractérisé par une grande diversité des races adaptées aux conditions locales. Ainsi, on distingue :

  • cinq principales races bovines (Azawak, Bororo, Kouri, Djelli et Goudali) et de nombreux métissages offrant des variantes intéressantes ;
  • chez les ovins, le cheptel est surtout composé de moutons à poils (Oudah, Balami, Bali-bali, Ara-ara) mais également de moutons à laine (Koundoum, Hadine) ;
  • pour les caprins, ce sont essentiellement la chèvre du Sahel et la chèvre Rousse de Maradi (connue pour sa prolificité et la qualité de sa peau) ;
  • les dromadaires, qui se répartissent en quatre grandes races (Azawak, Azarghaf, Yoria, Berabish).

A ceux s’ajoutent la volaille, les races équines et les asines qui jusque là peu étudiées. Concernant la volaille, bien que les éleveurs traditionnels arrivent à différencier les « races locales », il est difficile de donner une description adéquate de ces races aviaires locales avec toutes les caractéristiques que requiert la communauté scientifique en la matière.