Jeunes et amenagement des terres effets des changements climatiques aux Niger

Stratégie et le Plan National d’Adaptation de l’Agriculture face aux changements climatiques (SPN2A)

La Stratégie et le Plan National d’Adaptation de l’Agriculture face aux changements climatiques (SPN2A) entendent contribuer à l’intégration de l’adaptation aux effets attendus des changements climatiques dans la planification et la mise en oeuvre du développement du secteur agricole au Niger. Elle constitue le cadre d’élaboration de futurs projets structurants de développement agricole à co-bénéfices climat, notamment en matière d’adaptation face aux changements climatiques.

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Plan d’action pour la gestion des risques agricoles au Niger (PAGRA) 2014-2023

Le Haut Commissariat à l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) et la Banque Mondiale ont élaboré, un plan d’action pour la gestion des risques agricoles au Niger pour la période 2014-2023.

Le plan d’action pour la gestion des risques agricoles (PAGRA) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’Initiative 3N. Il se veut une déclinaison opérationnelle de l’initiative 3N. Cependant, ce plan d’action se différencie du Plan d’Investissement 2012-2015 de i3N par i) son orientation sur la dimension « stabilité » de la sécurité alimentaire avec un accent particulier sur la prévention et la gestion des risques agricoles et ; ii) son inscription dans une perspective décennale déclinée en trois périodes de planification : biennale (2014-2015), triennale (2016-2018) et quinquennale (2019-2023).

Objectifs du plan de gestion des risques agricoles au Niger 2014-2023

L’objectif général est de contribuer à la résilience des communautés rurales et périurbaines face aux principaux facteurs de risques agricoles.

La finalité du PAGRA est d’assurer durablement pour tous et partout au Niger, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les composantes du plan de gestion des risques agricoles au Niger 2014-2023

La mise en œuvre du PAGRA se fera à travers trois composantes dont une relative à l’animation et à la coordination :

Composante 1 : Capacité des systèmes d’exploitation agricoles et pastoraux à faire face aux risques ;

Composante 2 : Anticipation, adaptation et réponse en situation d’urgence des communautés, de l’Etat et des Collectivités ;

Composante 3 : Animation et coordination en matière de GRA.

Un producteur nigérien entrain d'irriguer son champ avec une motopompe

Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau PANGIRE Niger

Le Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau PANGIRE Niger est un document stratégique qui définit le cadre national de gestion des ressources en eau approprié en vue de la mise en œuvre de la politique nationale de l’eau, ainsi que les modalités et le calendrier de sa mise en place progressive.

Le PANGIRE a été élaboré sous l’autorité du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Niger et approuvé par le Décret n°2017/356/PRN/MHA du 09 mai 2017 portant adoption du document du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE Niger). L’élaboration du plan d’action GIRE s’inscrit dans la droite ligne du processus de réforme entamé dans le secteur de l’eau au Niger depuis à peu près une décennie et dont l’une des actions majeures demeure l’adoption de l’Ordonnance n°2010-09 du 1er avril 2010 portant Code de l’Eau au Niger.

Ce plan d’action constitue une référence pour le gouvernement ainsi que tous les acteurs du secteur de l’eau au Niger.

Objectif du PANGIRE Niger

L’objectif global du PANGIRE est de définir le cadre national de gestion des ressources en eau et de servir d’outil opérationnel pour la mise en œuvre de la Politique nationale de l’eau, tout en permettant de mieux intégrer les actions projetées des différentes stratégies et programmes sectoriels et intersectoriels de l’eau.

Les différentes composantes du PANGIRE Niger

Le PANGIRE repose sur quatre (4) composantes :

  • Composante 1 : amélioration de la connaissance des ressources en eau ;
  • Composante 2 : mobilisation et valorisation des ressources naturelles et développement des activités socio-économiques ;
  • Composante 3 : préservation de l’environnement et développement de la résilience au changement climatique ;
  • Composante 4 : amélioration de la gouvernance de l’eau et renforcement des capacités.

En outre, le plan d’action GIRE du Niger comporte 40 actions structurées en 3 programmes dont le Programme P1 qui constitue le programme prioritaire composé d’actions à court termes. Parmi ces actions, on peut citer les actions relatives au développement des infrastructures tels que les aménagements hydro-agricoles, celles d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi les actions destinées à la préservation de l’environnement. La mise en œuvre de ce plan est prévue pour couvrir la période de 2017-2030.

Gestion des produits chimiques

Profil national du Niger de gestion des produits chimiques

Profil national du Niger pour évaluer les capacités nationales de gestion des produits chimiques et les besoins existants

Malgré qu’ils soient indispensables dans beaucoup d’activités économiques (Agriculture, industries, santé, etc.), les produits chimiques comportent des risques inhérents pour l’environnement. En outre, l’utilisation non rationnelle de ces produits constitue une menace pour la santé des populations. De nos jours, la gestion des produits chimiques constitue un problème majeur dans les pays en développement dont le Niger.

Pour cette raison la communauté internationale, à travers le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), a fait de la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques un des objectifs prioritaires pour le développement durable. Pour y parvenir, le PNUE a développé l’Approche Stratégique pour la Gestion Internationale des Produits Chimiques (ou SAICM en anglais) afin de promouvoir, dans tous les pays, les infrastructures nécessaires à une bonne gestion des produits chimiques.

Profil national de gestion des produits chimiques

Dans le cadre l’Approche Stratégique SAICM, le Ministère en charge de l’environnement a mené, avec l’assistance de ses partenaires techniques et financiers, un profil national de gestion des produits chimiques du Niger. Ce document a surtout porté sur un diagnostic exhaustif des capacités nationales (institutionnelles, réglementaires, techniques, etc) en matière de gestion des produits chimiques ainsi que les besoins existants.

Le profil national du Niger permet d’identifier les besoins prioritaires pour introduire la gestion des produits chimiques parmi les objectifs stratégiques de protection de l’environnement et de développement durable.

Objectifs de l’approche stratégique pour la gestion internationale des produits chimiques

L’objectif général de l’Approche stratégique est de parvenir à une gestion rationnelle des produits chimiques tout au long de leur cycle de vie afin que d’ici à 2020, les produits chimiques soient utilisés et produits de manière à ce que les effets néfastes graves qu’ils ont sur la santé des êtres humains et sur l’environnement soient réduits au minimum.

Cet objectif sera atteint en mettant en œuvre notamment les activités esquissées dans 35 domaines constituant le plan d’action mondial de la SAICM.

Objectifs nationaux et avantages attendus du profil national de gestion des produits chimiques

Le profil national de gestion des produits chimiques du Niger comporte plusieurs points. Il s’agit notamment de :

  • évaluer l’infrastructure nationale juridique, institutionnelle, administrative et technique de gestion des produits chimiques ;
  • cerner la situation nationale relative à la production, l’importation, l’exportation, le stockage, le transport, l’utilisation et l’élimination des produits chimiques ;
  • identifier les priorités et actions possibles des différentes institutions gouvernementales qui gèrent les produits chimiques ;
  • mettre en place un cadre de coordination et de concertation entre les différents acteurs concernés ;
  • assurer la sensibilisation, l’information des travailleurs et du public, la formation et l’éducation des groupes cibles et des professionnels ;
  • offrir une base d’information reconnue au niveau national grâce à laquelle les progrès pourront être jugés concernant l’atteinte des objectifs nationaux ou internationaux.
Engrais vendus sur le marché rive droite de Niamey

Plan de réforme du secteur des engrais au Niger

Depuis plusieurs années, l’Etat s’est engagé dans un plan de réforme du secteur des engrais au Niger. On se souvient de l’élaboration du Décret n°2016-304/PRN/MAG/EL portant modalité d’application du Règlement C/REG.13/12/12 relatif au contrôle de qualité des engrais dans l’espace CEDEAO.

Pour assurer l’approvisionnement des engrais, l’Etat applique un système dit de subvention, mis en place par la CAIMA. Malheureusement, ce système ne couvre pas les besoins du pays et empêche en même temps le développement du secteur des engrais fournis par les privés. Pour y faire face, deux instruments sont proposés à travers ce plan de réforme : la libéralisation et la subvention.

Le plan de réforme du secteur des engrais est basé sur une participation dynamique du secteur privé, un rôle de régulation des principaux organes (qui seront éventuellement créer), en plus de la CAIMA qui va se focaliser sur des interventions ciblées.

Objectifs du plan de réforme du secteur des engrais

La réforme du secteur des engrais au Niger vise à mieux assurer la disponibilité et l’accessibilité des engrais de qualité et à proposer un cadre opérationnel d’approvisionnement et de distribution des engrais sur le territoire national. Ainsi, la réforme permettra de :

  • assurer la disponibilité des engrais en quantité et qualité partout au Niger ;
  • assurer l’accessibilité des engrais par toutes les catégories de producteurs ;
  • maitriser la subvention de l’Etat pour mieux atteindre les plus marginalisés.

Les différents organes de la réforme

Il est prévu à travers cette réforme, la création de deux principaux organes :

  • l’Observatoire du Marché des Engrais au Niger (OMEN) qui est une structure autonome de surveillance, de régulation et de promotion de la concurrence du secteur des engrais ;
  • Le Comité Technique des Engrais du Niger (COTEN), chargé de la gestion de la subvention sous la responsabilité de l’OMEN.

Résultats attendus de la réforme du secteur des engrais

A l’issue de cette réforme, avec la participation active du secteur privé, il est possible de toucher plus de producteurs, réduire les prix et accroitre sensiblement les quantités d’engrais utilisés par ha. En gros, la réforme contribuera à une meilleure disponibilité et une accessibilité accrue des engrais par les producteurs nigériens.

En outre, la réalisation d’une telle réforme s’avère nécessaire pour plusieurs raisons en particulier la faible contribution du secteur des engrais aux objectifs d’une agriculture forte mais aussi l’intérêt que portent plusieurs entreprises à s’implanter au Niger. On se souvient récemment de l’intérêt de la Société Dantata Group du Nigeria à créer une usine de production d’engrais dans la région de Maradi et de l’installation d’une usine de fabrication d’engrais à Dosso (SOAPAM).

Un décret présidentiel adoptant le plan de la réforme ainsi que l’élaboration d’un plan détaillé de mise en œuvre constituent l’élément déclencheur de la réforme.