Lexique des mots et termes météo

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Dans beaucoup de pays africains les informations, même celles qui sont destinées aux producteurs ruraux, sont diffusées dans des langues que la majorité de la population ne comprend pas. Pour aider les producteurs à prendre des décisions idoines et améliorer leur rendement ainsi qu’accroître leur résilience face aux effets du changement climatique, il serait judicieux de leur fournir des informations compréhensibles dans les langues locales. Dans le but d’assurer une meilleure compréhension et une utilisation efficiente des informations météorologiques au niveau des producteurs, un lexique des mots et termes météo en langues locales a été mis au point au Burkina Faso. Les langues concernées sont trois langues locales, notamment Moore, Gulimancema et Fulfulde en plus de l’anglais et du français.

Pourquoi l’élaboration du lexique des mots et termes météo en langues locale

Le présent lexique des termes météo comporte 517 mots en anglais traduits dans trois langues locales. En intégrant les langues nationales, le lexique des mots et termes permet de rendre les informations météo communiquées plus accessibles à travers un langage simple et compréhensible de tous. Il permet également d’instaurer une meilleure interactivité entre les bénéficiaires (producteurs) et les structures et organisations implémentatrices des projets et programmes de renforcement de la résilience face aux désastres et extrêmes climatiques.

Ce document financé par UKAID a été élaboré par un consortium d’acteurs avec pour chef de fil l’ONG Internews.

Le lexique des mots et termes météo : un document à méditer !!!

L’élaboration du document a été le fruit d’un long travail participatif incluant des météorologues, des chercheurs, des producteurs, des linguistes, des journalistes, des leaders communautaires, … Au Niger, on ne dispose pas assez de documents de ce genre. Il est vrai qu’un lexique de quelques plantes a été élaboré par INRAN mais celui date de longtemps et la nouvelle version du document tarde encore à faire son apparition.

Au Niger, des informations météo sont produites chaque par le GTP (Groupe de Travail Pluridisciplinaire). Pour une meilleure amélioration des rendements de la production ainsi que l’accroissement de la résilience des populations face et aux effets du changement climatique, ces informations doivent être traduites en langues locales, notamment le Hausa et le Djerma qui sont parlées par l’écrasante majorité des nigériens.

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